La durabilité des résultats et des acquis du programme est un enjeu majeur pour l’équipe de ACMA2. Les actions du programme reposent sur deux dispositifs principaux : (i) les PEAs qui ont permis de mettre en réseau les acteurs économiques directs ; et (ii) les CCIC qui ont favorisé le dialogue entre les autorités communales (le public) et les membres des PEAs (le privé). Il y a des PEA qui utilisent les IEM pour faciliter les échanges commerciaux.
Au niveau des PEAs
Au sein des PEAs (pas liés aux IEMs) : les interventions de ACMA2 ont permis aux structures locales existantes (groupements de production, unités de transformation) de construire des liens (durables) avec des acheteurs et ont vu accroître leurs volumes de produits commercialisés. L’appui du programme continuera à cibler ces structures pour améliorer les performances de leurs activités à travers des informations stratégiques (solutions TIC4Ag) et des dotations en petits matériels de transformation surtout pour les jeunes et les femmes.
Quant aux PEAs liés aux IEMs : certains IEMs de grande envergure commencent aussi à commercialiser plus de volumes et ont une perspective de durabilité. D’autres ont encore des défis fondamentaux de gouvernance et de gestion. Le programme poursuivra son approche sur mesure en accompagnant ces PEAs à adopter les principes de bonne gouvernance et en introduisant les solutions TIC4Ag qui sont appropriées. Toutefois, connaissant les défis et les expériences en matière de facilitation de la mise en place et du fonctionnement des SCMM, le programme associera davantage les ATDA aux appuis afin de garantir, dans la mesure de possible, un accompagnement après la fin de ACMA2 (fin 2021).
Enfin, les réseaux des groupements de femmes et groupes d’apprentissage de jeunes, la situation est très diverse. Le programme continuera ses appuis qui consistent à renforcer les capacités de base de ces groupes en s’appuyant aussi sur des solutions TIC4Ag. Toutefois, ACMA2, dans cette approche accordera une attention particulière à l’accès au financement de ces groupes parce que les expériences de ACMA1 et 2 démontrent que l’accès effectif au crédit constitue l’élément « déclencheur » d’utilisation de nouvelles pratiques agricoles et la mobilisation de l’offre de qualité pour le marché.
Au niveau des CCIC
La durabilité ici comprend la capacité des mairies des communes membres des CCIC à prendre en charge une partie et à terme l’entièreté du financement du fonctionnement des CCIC en libérant leurs parts de contribution prévue à cet effet. Une évaluation rapide de la situation a permis de décrire une situation peu reluisante marquée dans la majorité des cas par le non-paiement des contributions attendues. Selon les conclusions de l’évaluation faite à fin Décembre 2019, toutes les communes du département du Zou ont libéré leur part (100%) pour le fonctionnement du CCIC. Le CCIC Collines est à 67% et le CCIC Ouémé/Plateau est à 17%. Les plaidoyers vont se poursuivre afin que les CCIC soient autonomes pour leur fonctionnement. Egalement, l’appui du programme visera la génération des résultats et effets positifs pour le développement économique local, ce qui pourrait constituer une motivation pour les mairies à financer les CCIC.
Pour que les cadres de concertation soient effectifs et permettent l’inclusion de toutes les différentes catégories d’acteurs, il est nécessaire que les organisations professionnelles agricoles ou les associations des acteurs qui participent aux actions des PEAs soient bien organisées et opérationnelles selon les principes de bonne gouvernance pour jouer pleinement leur rôle dans le partenariat public - privé. A ce niveau, les appuis aux OPA ont donné des résultats (voir annexe 7) mais le défi reste permanent
5. Evaluation des risques et mesures d’atténuation
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